Thursday, December 20, 2007

La Tour Eiffel, symbole d'audace technique de la fin du XIXe siècle, a conservé son attrait universel.



Si maintenant 6 millions de visiteurs l'escaladent annuellement, ce chiffre est faible comparé au nombre de ceux qui l'on vue sans jamais y monter et de ceux qui la connaissent sans jamais l'avoir vue. Sa représentation schématique en fait un objet figé, une référence immuable. Or, contrairement à beaucoup d'édifices symboles du passé, elle vit, elle change et elle évolue. Les plus spectaculaires de ses transformations sont aussi les plus superficielles : la couleur de sa peinture qui a changé 6 fois au cours de son histoire et les effets lumineux dont elle a été parée soit pour un jour, soit pour plus longtemps. Ainsi après différentes manières de l'illuminer, la dernière met en valeur sa structure interne depuis maintenant plus de 10 années.
Moins spectaculaires mais apparents sont les aménagements des plates-formes et les décors rapportés à l'édifice : les pavillons et constructions diverses du 1er et du 2e étages, les couvertures des galeries et abris contre les intempéries : embarcadères, débarcadères, promenoirs, etc., sans compter de nombreux locaux techniques et de service parsemant les étages ou les espaces au dessus ou au dessous de ceux-ci.


Peuvent figurer aussi dans cette catégorie les moyens d'ascension et la construction ou le remplacement d'escalier d'ascenseurs : et de plates-formes dans la mesure où ces derniers n'interviennent pas dans l'équilibre de l'édifice. Beaucoup moins visibles sont les modifications qui ont été opérées sur la structure primaire de l'édifice.
En effet, à différentes périodes, l'ossature même a évolué, soit au fur et à mesure de nouveaux besoins, soit pour renforcer des structures ayant souffert de dommages divers.

Saturday, December 15, 2007

Thursday, November 29, 2007

BANGKOK EN BREF - Assassinat, Aviation, Social, Santé & Climat

Assassinat – Une jeune touriste japonaise poignardée à Sukhothai.- Une jeune touriste japonaise a été assassinée à l’arme blanche dimanche alors qu’elle visitait les ruines de la ville ancienne de Sukhothai, dans le nord du pays. Tomoko Kawashita, 27 ans, originaire d’Osaka, avait été vue pour la dernière fois à 7h du matin, alors qu’elle louait une bicyclette. Elle a été retrouvée morte vers 13h gisant près de son vélo dans une forêt près du site touristique. Elle aurait été volée puis égorgée à mort alors qu’elle tentait d’échapper à son agresseur selon la police citée par The Nation. Néanmoins, selon la presse locale, les policiers auraient retrouvé sur elle la somme de 3.000 bahts. Les médecins légistes ont évoqué des signes d’une possible agression sexuelle, mais ont fait savoir que des examens supplémentaires étaient nécessaires. La victime était arrivée la veille dans la ville pour assister au festival des lumières, Loy Krathong, pour lequel Sukhothai est réputée. La police a indiqué qu’il s’agissait d’un cas prioritaire car cette affaire risquait d’endommager l’image du pays. 60 policiers sont sur l’enquête et une récompense de 30.000 bahts est offerte à qui permettra d’arrêter le coupable. Toujours dimanche, un touriste hollandais a reçu trois coups de couteau à Phuket après avoir tenté de reprendre à son sac banane à un voleur à la tire.


Aviation – Le personnel de la Thaï s’oppose au projet de réouverture de Don Muang aux vols internationaux.-Le syndicat du personnel de la compagnie aérienne Thai Airways a fait savoir hier son opposition au projet de réouverture de l’aéroport de Don Muang aux vols internationaux pour trois compagnies à bas prix. La société gestionnaire des deux aéroports de Bangkok, Airport of Thailand (AOT), avaient proposé lundi de permettre aux à Thai AirAsia, Nok Airlines et One-Two-Go d’utiliser le vieil aéroport de Don Muang pour opérer des vols internationaux. La Thai Union, qui rassemble 14.000 employés de la compagnie nationale thaïlandaise, a estimé qu’un tel projet était injuste. Dans une lettre adressée au gouvernement, le syndicat indique que la Thai a investi lourdement dans les infrastructures du nouvel aéroport de Suvarnabhumi, et que laisser les vols Internationaux revenir à Don Muang profitera aux compagnies à bas prix pour concurrencer la Thai sans qu’elles n’aient à faire d’investissement. D’autres compagnies avaient déjà exprimé leur désaccord à l’idée de voir Don Muang ouvert aux vols internationaux, invoquant les difficultés liées aux correspondances entre les deux aéroports et d’éventuelles charges supplémentaires. Avec une capacité de 45 millions de passagers par an, le nouvel aéroport de Bangkok, ouvert fin septembre 2006, est déjà saturé selon les autorités. Après avoir été fermé pendant six mois, Don Muang, vieux de 93 ans, avait été rouvert pour les vols domestiques afin de libérer Suvarnabhumi.


Social – Le gouvernement relève le salaire minimum.-Le gouvernement thaïlandais a approuvé hier la revalorisation du salaire minimum dans 54 provinces du pays. Les taux varient d’une province à l’autre en fonction du coût de la vie. A partir du 1er janvier, le salaire minimum à Bangkok, Nakhon Pathom, Nonthaburi, Pathum Thani, Samut Prakan et Samut Sakhon passera de 191 à 194 bahts par jour, soit une augmentation de 1,6 %. La plus forte hausse concerne la province de Phuket avec un relèvement de 3,8%, soit 7 bahts de plus par jour, faisant passer le salaire minimum journalier de 186 à 193 bahts. Les travailleurs les moins bien payés du royaume comme ceux de la province de Nan recevront 140 bahts par jour, bénéficiant d’une augmentation de 1 baht seulement. Vingt-deux des 76 provinces du pays ne bénéficieront pas de l’augmentation. Le salaire minimum a été revalorisé pour la dernière fois en octobre 2006.


Santé - La campagne d'auto-dépistage du cancer de sein a été lancée le 25 novembre.-Une campagne de 6 jours a été lancée dimanche dernier afin d'aider les femmes à mieux comprendre les dangers liés au cancer du sein et à les encourager à pratiquer l'auto-dépistage. Cette campagne vient en réponse à la forte augmentation des cas de cancers du sein. Entre 2001 et 2005, le nombre de patientes hospitalisées pour cette pathologie est passé de près de 12.000 à plus de 19.000. Sur la même période, le nombre de décès des suites de la maladie est passé quant à lui de 1.267 à 1.910. Lors du lancement de la campagne à Bangkok, le Ministre adjoint de la Santé a déclaré que le cancer du sein était la forme de cancer la plus répandue chez les femmes thaïlandaises après le cancer du col de l'utérus. Il a par ailleurs précisé que le plupart des malades sont âgées de plus de 40 ans et que leur nombre est en constante progression. Le Ministre a ajouté qu'un sondage mené récemment auprès de 12 millions de femmes de plus de 35 ans a démontré que seules 5 millions d'entre elles possèdent les connaissances suffisantes à l'auto-dépistage. Plus de 800.000 bénévoles ont été recrutés pour former les villageois à travers tout le pays. Les autorités espèrent instruire pas moins de 8 millions de femmes sur la détection précoce de cette pathologie

Climat - Les températures chutent au sommet des montagnes.-La Thaïlande a connu ses premières gelées de l’année lundi ! Les températures sont en effet descendues jusqu'à 5° Celsius sur certains sommets du nord du pays. Selon le centre météo local, ce refroidissement qui vient de la Chine devrait encore faire chuter les températures de quelques 12 degrés supplémentaires dans les jours à venir. Dans les zones de plaine du Nord, le thermomètre n’affiche pas plus de 13 à 15 degrés actuellement. En montagne, en particulier sur le Doi Inthanont, le plus haut sommet du pays (2565 mètres d’altitude), le mercure ne dépasse pas les 10 degrés avec des minimales atteignant les 5 degrés Celsius. Il est donc vivement conseillé de suivre les bulletins météo et de porter des vêtements chauds.

Sunday, October 14, 2007

Pakistan – Musharraf dans un fauteuil… éjectable.-

Samedi, le général Pervez Musharraf a remporté haut la main et sans surprise les élections présidentielles au suffrage indirect. Le président pakistanais, qui avait pris le pouvoir par un coup d’état en 1999, a remporté 384 des 702 voix du collège électoral, soit 55%. Il espère bien conserver le pouvoir mais doit attendre 10 jours pour que la Cour suprême statue sur son éligibilité. Malgré la démission de 30% d'élus du collège membres d'une coalition de l'opposition, qui s’opposaient à la candidature de Musharraf, la haute juridiction avait autorisé la tenue des élections si les résultats n’étaient pas annoncés avant l’étude complète des recours déposés par les protestataires. L’examen de ces recours ne commencera justement que le 17 octobre, ce qui pourrait amener la Cour suprême à annuler les résultats révélés trop tôt. Musharraf a quant à lui les yeux déjà rivés sur les élections législatives de 2008. Il n’est pas assuré pour ce scrutin au suffrage universel direct de remporter une majorité pour gouverner. Il a donc amnistié l'ancien Premier ministre Benazir Bhutto des accusations de corruption qui l'avaient poussée à l'exil en 1999, espérant ainsi une alliance avec son parti très influent

Friday, October 12, 2007

BANGKOK EN BREF - Politique, Attentat, Eco

Politique - Sonthi quitte le CNS et devient Vice-Premier Ministre.- Le Général Sonthi Boonyaratkalin, meneur du coup d’état du 19 septembre 2006, a annoncé lundi sa démission du poste de Président du Conseil National de Sécurité (CNS), au lendemain de son départ à la retraite du poste de chef des Armées. Cette démission de la tête de la toute puissante institution mise en place par lui-même après le coup d’état, tend à confirmer les craintes que ce militaire de carrière s’apprête à briguer le mandat de Premier Ministre lors des prochaines élections. Ce départ lui a en tout cas permis de se faire aussitôt nommer par le Roi Bhumibol Adulyadej hier, Vice-Premier Ministre en charge de la sécurité intérieure. Sonthi avait pourtant affirmé auparavant qu’il resterait à la tête de la junte jusqu’à l’issue des élections malgré son départ à la retraite militaire le 30 septembre. Ce week-end il a affirmé dans la presse thaïlandaise qu’il y avait "99% de chances [qu’il ne se] présente pas aux élections"… Le nouveau chef du CNS est le chef de l’Armée de l’Air le Général Chalit Pukbhasuk.

Attentat – La police relie l’explosion de dimanche aux attentats du réveillon.-Trois jours après l’explosion d’une bombe artisanale près du quartier général de l’armée qui a blessé deux policiers dimanche, les autorités ont dit avoir trouvé des preuves qui semble relier cet attentat à ceux du nouvel an qui avaient tué trois personnes et blessé plus de quarante autre à Bangkok et Nonthaburi. Selon l’enquête préliminaire, le matériel utilisé dans l’attaque de dimanche serait du même type que celui qui a servi à fabriquer les bombes du réveillon. Cet attentat, qui visait apparemment à semer la panique plutôt qu’à tuer, a eu lieu le jour du départ en retraite du Chef de l’armée le Général Sonthi Boonyaratkalin, remplacé par le Général Anupong Paojinda. Une coïncidence qui semble, selon le Général Boonyaratkalin, conforter la thèse d’un acte politique. "Il y a un groupe de gens qui veulent vraiment défier le pouvoir et rappeler qu’ils sont toujours là, a lancé Sonthi à la télévision thaïlandaise. Le tout nouveau retraité militaire a également reconnu que la nomination du Général Paojinda, n’avait pas plu à tout le monde. Parmi les pistes évoquées après les attentats du nouvel an, l’une faisait état "d’hommes en uniformes". Lire aussi notre article du 8 janvier 2007

Eco - La confiance est de retour.-La consommation privée et l'investissement ont finalement rebondi au second trimestre 2007, selon les dernières informations publiées par la Banque de Thaïlande. Citée par le Bangkok Post, Amara Sriphayak, en charge de l’économie domestique, attribue notamment ce redressement à l'approbation de la nouvelle Constitution ainsi qu'à l'assouplissement de la politique monétaire. Les exportations confortent cet optimisme en progressant de 18,4% par rapport au mois d'août 2006. Mme Sriphayak explique cette embellie par l'augmentation des exportations de riz de 40% par rapport à la même période l'année dernière. Le secteur de la bijouterie profite quant à lui du marché moyen oriental en pleine expansion tandis que les ventes d'automobiles vers l'Europe et l'Australie sont également en hausse. En août, la Thaïlande a accueilli 1,2 million de touristes, soit une progression de 1%. La Banque centrale prévoit une croissance comprise entre 4 et 5% pour l'année 2007. E.E.

Thursday, September 27, 2007

Corruption

Deux ministres quittent le gouvernement pour conflits d’intérêts.- Trois ministres ont récemment été mis sur la sellette par la Commission Nationale anti-corruption (NCCC) accusés de détenir un nombre de parts dans une société privée, jugé incompatible avec leur fonction selon la nouvelle Constitution. Le Ministre de l’Intérieur, Aree Wongarya, le Ministre des technologies de l’Information et de la communication, M. Sithichai Pokaiyaudom, et la Ministre adjointe du Commerce, Madame Oranuj Osatananda, détiendraient en effet plus de 5% de parts dans des intérêts privés. Bien que la nouvelle loi constitutionnelle ne s’applique pas au gouvernement provisoire, M. Pokaiyaudom et Mme Osatananda ont d’ores et déjà annoncé leur démission ces derniers jours. Un geste présenté comme un exemple d’éthique applaudi par une partie de la classe politique. Le Ministre de l’Intérieur estime quant à lui ne pas avoir à quitter son poste, la loi ne l’y obligeant pas. Les élections étant prévues en décembre, le gouvernement provisoire issu du coup d’Etat n’a plus que quelques semaines à tenir ses fonctions.

Tuesday, September 18, 2007

Claude Monet

Claude Monet









รวมรูปผลงานของ Claude Monet












Terrace at Sainte-Adresse 1867















View from Rouelles (Monet's First Painting) 1858






















Camille Monet and Child in the Garden 1875










The Seine at Argenteuil (Vanilla Sky) 1872



นี้เป็นบางส่วนของผลงานค่ะมีคำพูดดีดีจากMonet มาฝากกันค่ะ



"It is only now that I have read the kind article you wrote on my exhibition, published in the Journal de Paris. Allow me to express my rather belated thanks. I am doubly grateful since very few of the critics have the courage to defend me, or atleast to write what they think. But as you rightly say so, people must first of all learn to look at nature, and only then may they see and understand what we are trying to do." - Claude Monet





"Perhaps it's true that I'm very hard on myself, but that's better than exhibiting mediocre work." - Claude Monet



"Everyone discusses [my artwork] and pretends to understand, when it is simply necessary to love." - Claude Monet



"You must know I'm entirely absorbed in my work. These landscapes of water and reflections have become an obsession. It's quite beyond my powers at my age, and yet I want to succeed at expressing what I feel." - Claude Monet











Monday, September 10, 2007

SANTE - Face aux serpents… (publi-info)

jeudi 30 août 2007
La Thaïlande recense 175 espèces de serpents venimeux et non venimeux. Certains vivent près des humains probablement à cause de proies faciles (poulets, rats… et parfois des chiens), mais nous ne sommes pas leurs proies habituelles. Timides, les serpents ne mordent que lorsqu’ils se sentent en danger. La plupart des morsures peuvent donc facilement être évitées. L’Hôpital BNH vous offre quelques conseils


Adaptez votre conduite :- Portez bottes ou chaussures montantes, chaussettes et pantalons longs pour marcher dans les herbes ou en forêt.
- Ne mettez pas les mains dans les trous, ne retournez pas les pierres ou les tas de feuilles.
- Regardez où vous vous asseyez, où vous mettez les pieds.
- Ne partez jamais seul, emmenez un téléphone portable.
- Renseignez vous auprès des autochtones sur les zones à risque.
- Faites du bruit en marchant, les serpents sont sourds mais sensibles aux vibrations (simple mais très efficace).
- En camping, vérifiez sac de couchage, vêtements, chaussures avant usage...
- Ne marchez pas pieds nus dans les mangroves.
- Le moment le plus dangereux étant le crépuscule et la nuit, si vous sortez, éclairez vos pas.
- Protéger vos enfants, ils sont les plus vulnérables.
- Si néanmoins vous vous trouvez face à un serpent, ne paniquez pas, éloignez-vous et laissez lui la possibilité de s’échapper.
- Si vous croisez un cobra en position d’attaque, reculez et fuyez. Si ce n’est pas possible alors ne bougez plus, dès qu’il redescend, il va passer son chemin, peut-être tout près de vos pieds, laissez-le aller.
- Si vous découvrez un serpent venimeux dans votre domicile ou à proximité, faites le capturer par un spécialiste.
- Ne tentez jamais d’attraper ni de tuer un serpent.

En cas de morsure il ne faut pas:
- Céder à la panique.- Poser un garrot (inutile et dangereux !).
- Appliquer une cigarette à proximité de la plaie (inefficace pour les venins de serpent).
- Appliquer de l’alcool (inefficace et favorise même la diffusion du venin).
- Sucer la plaie (inutile et dangereux pour le sauveteur).
- Inciser ni faire saigner la plaie (cela favorise la diffusion du venin).
Mais il faut:
- Calmer la victime, l’empêcher de courir, l’allonger afin de ralentir la diffusion du venin.
- Ôter bagues, bracelets, montres avant que le membre ne gonfle (œdème).
- Si possible, alerter ou faire alerter les secours.
- Si possible, nettoyer la plaie (eau et savon), appliquer un antiseptique (sans alcool), une compresse ou un linge propre.- Si possible, poser sans serrer un bandage: Rappel : pas de garrot !
- Immobiliser le membre atteint avec une écharpe, une attelle de fortune.
- Si vous n’avez pu donner l’alerte, évacuez la victime vers l’hôpital le plus proche en faisant le minimum d’effort.
- Donner au médecin un maximum d’information concernant le serpent afin qu’il puisse administrer un traitement adapté.
- Certains cobras peuvent projeter du venin dans les yeux. Rincez immédiatement à l’eau claire et allez consulter un médecin au plus vite.

Peu de rencontres se soldent par une morsure, un serpent venimeux n’injecte pas systématiquement du poison et l'envenimation est rarement mortelle. Alors pas de panique !

Monday, August 20, 2007

CONSTITUTION – Le « oui » l’emporte !

Le gouvernement a obtenu sa victoire, hier, à l’issue du referendum sur la Constitution. Un « oui » qui semble davantage falloir attribuer au désir des Thaïlandais de sortir de deux ans de crise politique qu’à un quelconque intérêt pour la Constitution. Les analystes, eux, voient dans ce texte une régression plutôt qu’un progrès
Comme l’on pouvait s’y attendre, c’est le « oui » qui l’a emporté hier à l’issue du référendum sur le projet de Constitution présenté par le gouvernement intérimaire. A 22h30, 87% des votes avaient été dépouillés. Les résultats provisoires donnaient alors 58,6% de "oui" contre 41,4% de "non". La région la plus favorable à la nouvelle Constitution semble être l’extrême sud avec plus de 85% de « oui », tandis que le « non » l’emporte dans le Nord-est avec 63%. A Bangkok, 65% des votants avaient approuvé le texte hier soir. Le taux de participation, quant à lui, devrait se situer autour de 57% des 44 millions de d’électeurs. Les deux dernières élections nationales avaient rassemblé chacune près de 70% de votants.
Le « oui » pour confirmer les élections
Apparemment très sûr de lui, le Premier ministre Surayud Chulanont n’a pas même attendu le résultat du dépouillement pour crier victoire, hier, dans une déclaration télévisée, une demi-heure seulement après la fermeture des bureaux de vote. "Nous considérons que cette Constitution a été approuvée par le peuple, a-t-il affirmé, et d’ici à la fin du mois d’août, le texte sera soumis à l’approbation du roi." Le chef du gouvernement issu du coup d’état a ensuite confirmé la tenue des élections pour la fin de l’année. "La date exacte [des élections] reste encore à définir, a-t-il souligné, mais je pense que la [fenêtre] la plus appropriée se situe après l’anniversaire du roi le 5 décembre."La junte et le gouvernement présentaient depuis plusieurs semaines ce référendum comme une étape cruciale vers le retour à la démocratie, et aussi comme un test de popularité pour le coup d’état. Les autorités n’ont d’ailleurs pas lésiné sur les moyens pour faire approuver cette Constitution par la population (lire notre article du 3 août et du 14 août). Néanmoins, de nombreux analystes politiques estiment que les Thaïlandais ont voté avant tout dans l’espoir de voir les élections promises arriver le plus vite possible pour ramener l’ordre dans le pays et rétablir une économie ébranlée par deux ans de crise politique.
Vers la démocratie à reculons
Les critiques considèrent que cette charte n’a rien de démocratique et qu’au contraire elle fragilise les acquis démocratiques de la précédente constitution et retire du pouvoir aux élus pour renforcer celui des centres traditionnels du pouvoir que sont l’armée, la bureaucratie et le palais royal. "Cette nouvelle Constitution donne aux militaires trop de libertés et laisse le pays vulnérable à des coup d’états futurs semblables à ceux du passé, affirme Camille Eiss, analyste pour l’ONG américaine de défense des droits de l’homme Freedom House."Par ailleurs, le projet de loi sur la sécurité intérieure approuvée en juin par le gouvernement, semble plus préoccupant encore. Cette loi, qui doit encore être votée au parlement et est qualifiée par l’ONG Human Right Watch de « coup d’état silencieux », permettrait aux militaires de prendre le pouvoir quand bon leur semble (lire notre article du 23 juillet).

Saturday, August 04, 2007

SPORT – Universiades : Les meilleurs athlètes universitaires mondiaux à Bangkok

Il va y avoir du sport ! Dans une semaine, la Thaïlande accueille les Universiades d’été 2007. Deuxième évènement sportif mondial après les Jeux Olympiques, l’événement réunit les meilleurs étudiants athlètes du globe pendant dix jours. Un haut niveau de compétition qui devrait donner un avant-goût des JO de Pékin l’an prochain

Du 8 au 18 août, Bangkok accueillera les vingt quatrièmes Universiades d’été. Deuxième rendez-vous sportif le plus important après les JO, les Jeux universitaires mondiaux réunissent tous les deux ans, pendant dix jours, plusieurs milliers d’étudiants athlètes autour d’une quinzaine de disciplines sportives.

Pour l’occasion, de nombreux établissements universitaires de Bangkok et des environs ont été réquisitionnés, ainsi que les principaux complexes sportifs de la capitale. L’université de Thammasat Rangsit, au nord de la ville, sera le pôle principal de l’événement. Avec son vaste campus et ses nombreuses infrastructures sportives l’université accueillera plusieurs compétitions et abritera le village des athlètes et l’hôpital.

Dix-huit disciplines sportives
Comparées aux éditions précédentes, ces 24e Universiades seront particulièrement riches en disciplines sportives, les Thaïlandais ayant allongé la liste de base de 6 nouvelles disciplines. Les Universiades se composent généralement de 12 disciplines imposées (athlétisme, gymnastiques artistique et rythmique, natation, escrime, basket, football, plongeon, waterpolo, tennis, volleyball, taekwondo), auxquelles le pays d’accueil est libre d’ajouter celles de son choix - en 2003, la Corée avait choisi deux autres sports, et la Turquie trois, il y a deux ans. Bien décidée à rafler des médailles, la Thaïlande a misé sur le golf, le judo, le tennis de table, le tir, le badminton et le softball. En tout, 389 athlètes thaïlandais participeront à ces Jeux. En badminton, notamment, le royaume bénéficiera d’un atout de poids pour décrocher un titre en la personne de Boonsak Ponsana, numéro 8 mondial de la discipline. Etudiant en droit à l’université de Sripatum, Boonsak a été demi-finaliste aux JO d’Athènes en 2004.

200 Français en liceCôté français, deux cents athlètes ont été sélectionnés pour participer à ces Universiades 2007. Les étudiants tricolores tenteront de battre le record de médailles de leurs prédécesseurs en 2003 à Daegu en Corée. La France s’était alors classée 6e sur 174 pays, devant l’Angleterre et les Etats-Unis, avec 20 médailles remportées dont 8 en or.Il y aura 766 médailles à gagner cette année dont 236 en or. Les trois grandes journées de ces Universiades d’été seront les 11, 12, et 13 août où la moitié des médailles seront décernées dans des épreuves phares telles que l’athlétisme, la natation ou encore la gymnastique.

Tuesday, July 24, 2007

MANIF – Premières émeutes à Bangkok depuis le coup d’état

Plusieurs dizaines de personnes ont été blessées et six manifestants arrêtés dimanche lorsqu’une énième manifestation anti-junte a dégénéré. Il s’agit des premiers débordements que connaît Bangkok depuis le coup d’état du 19 septembre dernier

Dimanche après-midi, environ 3 000 manifestants anti-junte ont décidé de marcher vers la résidence du Président du Conseil Privé du Roi, Prem Tinasulanond, pour réclamer la démission de celui qu’ils considèrent comme le cerveau du coup d’état. Dans la soirée, le quartier de Thewes voyait éclater les premières émeutes depuis la prise de pouvoir par les militaires en septembre dernier.Partis de Sanam Luang à 14h, les manifestants ont d’abord forcé les barricades anti-émeutes dressées par la police près du pont Makkhawan, avant de se rassembler devant la résidence de Prem. Là, aux slogans hostiles ont rapidement succédé les jets de projectiles de toutes sortes sur la propriété du Général Tinasulanond. Plusieurs affrontements ont alors eu lieu avec la police qui a tenté à différentes reprises de disperser le mouvement. Finalement, vers 23h, les forces de l’ordre ont effectué une charge décisive à coup de matraques, gaz lacrymogènes et canons à eau. Selon le service des urgences de Narenthorn, 106 personnes auraient été blessées, dont 77 policiers, mais ces chiffres ne sont pas confirmés par la police. Vers 23h30, le voisinage, rassemblé au coin des ruelles adjacentes pour constater les dégâts, semblait groggy. Au printemps 2006, les manifestations anti-gouvernementales contre le Premier Ministre de l’époque Thaksin Shinawatra avaient réuni jusqu’à 100.000 personnes sans jamais occasionner de heurts. "Encore une mauvaise image de la Thaïlande pour les étrangers (farangs), commenteront certains à la vue de journalistes occidentaux."

Les manifestants ne comptent pas en rester là

Mais tandis que le rideau de policiers fermait enfin la portion de rue menant chez Prem, un manifestant d’une cinquantaine d’années lançait encore : "Ils [les militaires] ne remettront jamais la démocratie en place. Ils disent qu’ils veulent restaurer la démocratie, mais ils ordonnent aux policiers de frapper ceux qui veulent la défendre." Et un autre de poursuivre : "Ils augmentent leur propre budget sans rien donner aux pauvres et ils écrivent la Constitution pour avoir plus de pouvoir (…). Ils ont fait le coup d’état seulement pour prendre le pouvoir !" Khun Poul, un ancien professeur de français de Bangkok, partage le même avis. Il nous confiera rejoindre le rassemblement anti-junte quasiment tous les soirs sur Sanam Luang. "Les militaires ont beau mettre des barrages sur les routes pour empêcher les gens pauvres des campagnes de venir se faire entendre, affirme-t-il, les rassemblements ne s’arrêteront que lorsqu’ils auront totalement lâché le pouvoir. Le seul qui ne se soit jamais intéressé aux problèmes des pauvres, conclue le militant, c’est Thaksin, les gens le savent bien." A 1h du matin, les manifestants étaient environ 2 000 rassemblés sur Sanam Luang. Hier, les leaders du mouvement anti-junte faisaient savoir qu’ils condamnaient les actions de la police et entendaient ne pas en rester là. “Les manifestations se poursuivront, mais nous allons employer différentes tactiques, affirmait Weng Totulakarn, lors d’une conférence de presse."
Depuis environ un mois, les manifestations anti-junte avaient perdu en intensité. De 15 000 personnes le 15 juin, lors de la retransmission publique d’un message vidéo de l’ancien Premier Ministre en exil, Thaksin Shinawatra, les rassemblements réunissaient ces dernières semaines tout au plus 2 à 3 000 personnes chaque week-end.

Sunday, July 15, 2007

PORTRAIT – Laurent Bili, nouvel Ambassadeur de France en Thaïlande


Depuis le 28 juin, le nouvel Ambassadeur de France en Thaïlande, Laurent Bili, est à Bangkok. Il devrait accueillir demain dans les salons de l’hôtel Oriental la communauté française ainsi que les personnalités invitées à la célébration de la fête nationale. Portrait


Laurent Bili a découvert la France sur le tard, mais il a très tôt parcouru le monde. Breton d’origine, le nouvel Ambassadeur de France en Thaïlande est né en Allemagne puis a grandi à Paris dès 10 ans. "Jusqu’à 18 ans, se souvient-il, ma conception de la France se limitait à l’axe situé entre l’Allemagne, Paris, et la Bretagne, où nous rentrions systématiquement pour les vacances. Un jour, nous avons fait un voyage vers Fréjus, et cela m’a paru être le bout du monde."



D’un "trip" au Guatemala jusqu’aux couloirs de l’ENAMais le bout du monde, le vrai, le diplomate y a fait escale dès l’âge de 3 ans, lorsque la famille Bili a embarqué sur un bateau direction la Polynésie Française via les Antilles et le canal de Panama, pour une expatriation de deux ans puis en avion pour un deuxième séjour de deux ans en 1969.Quelques années plus tard, la majorité en poche et parallèlement à ses études, il est parti courir les routes américaines en auto-stop pendant 3 mois et demi, pour rallier Montréal à Vancouver… en passant par le Guatemala. "Cela a été une belle expérience riche en échanges, confie le diplomate. Quand je suis descendu vers le Guatemala je ne parlais pas espagnol, et quand je suis arrivé à Vancouver j’étais hispanophone."C’est en bonne partie cet amour du voyage qui a poussé l’étudiant en sciences politiques à se diriger vers le corps diplomatique. "Après avoir goûté ainsi au voyage, explique-t-il, j’ai essayé de trouver un métier en lien avec mes études pouvant aussi me permettre de voir du pays." C’est notamment ce qui l'a conduit à l’ENA.



La Thaïlande parmi les favorisMais pourquoi la Thaïlande ? "On choisit la diplomatie mais pas le poste d’Ambassadeur, souligne Laurent Bili. Néanmoins, reprend-il, l’Asie est une filière dominante dans mon parcours, avec les Balkans et l’ex-Union Soviétique. Et parmi les pays avec lesquels j’ai travaillé, la Thaïlande figurait en bonne place, d’autant qu’à partir de 2003, la mise en place du fameux Plan d’Action bilatéral a dynamisé nos échanges."La première venue de l’Ambassadeur Bili en Thaïlande remonte à 1991, lors d’un voyage en Asie du Sud-Est. Il y est revenu en 2005 à l’occasion de la préparation de la visite d’Etat du Président de la République. "J’avais organisé mon séjour avec une partie dédiée au travail et une autre à la découverte du pays en famille. Cela m’a offert de voir la Thaïlande sous deux angles différents."Un double regard qui converge sur une même impression enthousiaste : "Le métier diplomatique en Thaïlande a un sens, affirme Laurent Bili, c’est un pays où l’on peut travailler, qui offre beaucoup d’opportunités, où les gens sont agréables et intelligents. La France y a de nombreux intérêts, un grand nombre d’entreprises françaises sont implantées ici, et les relations entre les deux pays remontent à longtemps."Arrivé à Bangkok le 28 juin, Laurent Bili a reçu cette semaine l’accusé de réception de ses lettres de créances officialisant son statut d’Ambassadeur vis à vis des autorités thaïlandaises. Cette formalité était nécessaire pour pouvoir accueillir demain les officiels thaïlandais et étrangers ainsi que la communauté française pour la célébration du 14 juillet dans les salons de l’hôtel Oriental.


Son parcours professionnel en brefFils d’un menuisier breton devenu officier du Génie militaire, Laurent Bili dit se sentir naturellement proche du secteur de la Défense. Il n’est donc pas étonnant de trouver chez ce diplomate de carrière des spécialités telles que les affaires stratégiques, la sécurité et le désarmement. Diplômé de l'IEP Paris, Laurent Bili a débuté sa carrière dans l’administration centrale à sa sortie de l'ENA, en 1991, à la direction des Affaires stratégiques et du désarmement. En 1993, il devient conseiller diplomatique adjoint au cabinet du ministre de la Défense, François Léotard. Deux ans plus tard, il est envoyé en poste à Ankara comme premier secrétaire puis deuxième conseiller. En 1998, il part à Bruxelles en tant que premier secrétaire, représentant permanent adjoint de la France auprès de l'Union de l'Europe occidentale. De 2000 à 2002, il est nommé conseiller auprès du comité politique et de sécurité intérimaire de l’Union européenne, puis il refait un bref passage en janvier 2002 par la direction des affaires stratégiques en tant que délégué dans les fonctions de sous-directeur. En mai 2002, il est nommé directeur du cabinet de l’éphémère ministre des Affaires européennes, Renaud Donnedieu de Vabres, pour finalement devenir quelques mois plus tard conseiller technique de la cellule diplomatique Asie, Russie et dossiers politico-militaires, à la présidence de la République. Laurent Bili est père de 4 enfants : des jumeaux de 10 ans, un garçon de 12 ans et une fille de 15 ans. (LPJ - 13 juillet 2007)

Monday, July 09, 2007

P'ToR+ so cute



Cool Slideshows!

14 JUILLET - Message de l’Ambassade de France

14 JUILLET - Message de l’Ambassade de France

La fête nationale sera célébrée le samedi 14 juillet 2007 de 18h30 à 20h30 dans les salons de l’hôtel Oriental. Nos compatriotes régulièrement inscrits au Registre des Français établis hors de France de l’ambassade sont invités à y participer

Les cartons d’invitation peuvent être retirés à l’accueil de la section consulaire de l’Ambassade (35 Charoenkrung 36, Thanon Charoenkrung, Bangrak) du lundi au vendredi de 8h30 à 12h00.

Attention : les cartons d’invitation ainsi qu’une pièce d’identité devront être impérativement présentés le jour de la réception.

Afin de respecter le caractère solennel de cette cérémonie officielle, nous vous rappelons qu’il est nécessaire que les participants portent une « tenue de ville » correcte (cravate et/ou veste pour les hommes ; chaussures de ville). En outre, du fait de la nature de cette manifestation, les jeunes de moins de 16 ans ne pourront pas être acceptés.

Afin d’éviter tout désagrément, nous vous invitons à respecter scrupuleusement ces recommandations.

Thursday, June 28, 2007

EVENEMENT - Dernier tome de la saga Harry Potter : sortie imminente !

On l’attend avec impatience : le dernier tome de la saga Harry Potter sort à Bangkok le mois prochain. Pour fêter cet évènement, les librairies de la ville réserveront bien des surprises aux fans du plus célèbre sorcier…

Encore quelques semaines avant d’obtenir enfin LE dénouement. Pour les fans, rendez-vous est pris le 21 juillet dans la plupart des grandes librairies de la ville pour la sortie du septième et dernier tome de Harry Potter, Harry Potter and the Deathly Hallows (Harry Potter et les Reliques de la Mort). Mais il faudra jouer les lève-tôt. Le livre sera disponible au même moment en Angleterre et ici. Décalage horaire oblige, puisque c’est à minuit tapant que les Anglais pourront acheter l’ultime épisode… il sera 6h01 à Bangkok.


10 ans de succèsLa magie Harry Potter n’aura alors plus lieu d’être, tous les secrets sont sensés y être révélés. Ce sera la fin d’une histoire qui a commencé il y a maintenant dix ans. Souvenez-vous, c’était en 1997. Un apprenti sorcier à lunettes rondes découvrait le Quidditch alors qu’il ne savait pas encore voler sur son balai. Harry Potter a fait du chemin depuis la sortie de L’Ecole des Sorciers et il a entraîné les foules dans son sillage. 200 pays ont succombé à la gentillesse d’Hagrid… Les conseils d’Albus Dumbledore ont été traduits dans 65 langues différentes… 325 millions grimoires ont été vendus ! Qui ne s’est jamais dit qu’un de ces jours, il faudrait au moins lire la première partie pour comprendre son entourage conquis depuis longtemps ? Il serait temps de s’y mettre… Bien sur, il reste les films. On attend là aussi impatiemment la sortie de L’Ordre du Phénix, le cinquième épisode, dans les salles en juillet. Mais parole de Moldue, les livres ont ce petit quelque chose en plus qui les rendent indispensables.


On l’attend avec impatience : le dernier tome de la saga Harry Potter sort à Bangkok le mois prochain. Pour fêter cet évènement, les librairies de la ville réserveront bien des surprises aux fans du plus célèbre sorcier…


Le 21 juillet dans la plupart des grandes librairies de la ville sortira le septième et dernier tome de Harry Potter Encore quelques semaines avant d’obtenir enfin LE dénouement. Pour les fans, rendez-vous est pris le 21 juillet dans la plupart des grandes librairies de la ville pour la sortie du septième et dernier tome de Harry Potter, Harry Potter and the Deathly Hallows (Harry Potter et les Reliques de la Mort). Mais il faudra jouer les lève-tôt. Le livre sera disponible au même moment en Angleterre et ici. Décalage horaire oblige, puisque c’est à minuit tapant que les Anglais pourront acheter l’ultime épisode… il sera 6h01 à Bangkok.

10 ans de succèsLa magie Harry Potter n’aura alors plus lieu d’être, tous les secrets sont sensés y être révélés. Ce sera la fin d’une histoire qui a commencé il y a maintenant dix ans. Souvenez-vous, c’était en 1997. Un apprenti sorcier à lunettes rondes découvrait le Quidditch alors qu’il ne savait pas encore voler sur son balai. Harry Potter a fait du chemin depuis la sortie de L’Ecole des Sorciers et il a entraîné les foules dans son sillage. 200 pays ont succombé à la gentillesse d’Hagrid… Les conseils d’Albus Dumbledore ont été traduits dans 65 langues différentes… 325 millions grimoires ont été vendus ! Qui ne s’est jamais dit qu’un de ces jours, il faudrait au moins lire la première partie pour comprendre son entourage conquis depuis longtemps ? Il serait temps de s’y mettre… Bien sur, il reste les films. On attend là aussi impatiemment la sortie de L’Ordre du Phénix, le cinquième épisode, dans les salles en juillet. Mais parole de Moldue, les livres ont ce petit quelque chose en plus qui les rendent indispensables.


Rendez-vous à 4h du matinCôté pratique, Asia Books lance les festivités dès 4h du matin le 21 juillet. La façade de l’Emporium sera pour l’occasion transformée en gare londonienne où l’on remontera le fameux Quai 9 ¾. A l’intérieur, diseuses de bonne aventure et autres sorciers vous feront patienter. L’ambassadeur anglais a déjà réservé sa matinée pour être présent. Même programme chez Nanmii Book, au Siam Paragon. De son coté, B2S, au Central World, ne divulguera son programme de lancement qu’à la fin du mois. Le Petit Journal vous tiendra au courant ! Bien sur, la version vendue à Bangkok sera en anglais… mais êtes-vous prêts à attendre jusqu’au 26 octobre pour acheter la version française ?

Sunday, June 24, 2007

French song For Kids

http://www.mediafire.com/?f5l019tgndm

เพลง ABC & 123

French)
A, b ,c, ... x, y, z.
Voilà l'alphabet français.Maintenant veux-tu compter?
1, 2, 3, 4, 5 et 67 et 8, 9 et 1011, 12, 13, 14 et 1516, 17, 18, 19 et 20
Je peux épeler et compter.Qu'il fait bon de s'amuser.

(English)
A, b ,c, ... x, y, z.
Now you know your ABC.Now can you count with me?
1, 2, 3, 4, 5 and 67 and 8, 9 and 1011, 12, 13, 14, 1516, 17, 18, 19, 20
You can spell and count with me:A, B, C and 1, 2, 3.

Monday, June 11, 2007

Manifs – Le mouvement se renforce

La tension est montée d’un cran, samedi, lorsque la manifestation quotidienne contre la junte s’est déplacée hors de Sanam Luang vers les bureaux du CNS. La police a pris soin d’éviter tout débordement même si un ancien sénateur a failli se faire tabasser. Cela dit, sans l’argent de Thaksin, la montée en puissance du mouvement anti-coup pourrait bien de ne pas durer.

Les manifestations contre la junte, relancées sur un rythme quotidien il y a plus de 10 jours à la suite du verdict de la Cour Constitutionnelle, semblent prendre de l’ampleur. Le désormais classique bandeau jaune sur le front et un drapeau à la main disant tous deux "la junte dehors !", 10 000 personnes s’étaient réunies samedi soir à Sanam Luang pour exiger le départ des militaires et demander le retour de la démocratie,… et aussi de Thaksin.


La manif s’invite chez les militairesLa soirée a commencé sur une ambiance plutôt festive (voir notre encadré), mais un peu après 22h, après avoir copieusement remonté les esprits, les organisateurs de la manifestation ont décidé qu’il était temps d’aller demander des comptes à la junte. Ils ont alors invité leur auditoire à se rendre devant le quartier général de l’armée, où se trouvent les bureaux du Conseil National de Sécurité (CNS), pour donner de la voix. Cela malgré l’interdiction des autorités de sortir du périmètre de Sanam Luang. Environ 1 500 policiers avaient été dispatchés autour de l’esplanade royale pour assurer la sécurité. Mais lorsque la foule a commencé à ouvrir les barrières qui encerclaient le rassemblement, les forces de police n’ont pu contenir le mouvement. D’autant qu’elles avaient pour consigne d’éviter de provoquer des bousculades pouvant déclencher des violences. Un officier de police expliquera d’ailleurs à la télévision vers 22h30 que les autorités voulaient éviter autant que possible de faire intervenir l’armée : "Nous voulons éviter de montrer des uniformes militaire afin de ne pas provoquer les manifestants affirmera-t-il sur la chaîne TITV. Ainsi, les manifestants n'ont pas mis longtemps pour parcourir les 2,5 kilomètres qui séparent l’esplanade royale du QG de l’armée situé sur l’avenue Ratchadamnoen.


Policiers prêts mais détendusPeu après 23 heures, devant le siège de l’UNESCAP, à quelques centaines de mètres des bureaux du CNS, des camions de pompiers lanceurs d’eau et une poignée de militaires s’organisaient pour être prêts à intervenir en cas de débordement. Au même moment, devant le QG de l’Armée, un barrage de policiers alignés en double rangée et seulement armés de bâtons et de boucliers interdisait l’entrée. Face à eux, ceux qui l’an dernier essuyaient les slogans accusant leur leader, Thaksin Shinawatra, de multiples entorses aux valeurs démocratiques, exigeaient haut et fort la restauration de celles-ci sous les fenêtres d’une junte indifférente. Cela tout en rappelant les abus de pouvoir, cas de corruption et autres méfaits attribués à plusieurs personnalités du camp des anti-Thaksin. Pour autant, si l’on pouvait sentir davantage d’agressivité que lors des manifestations de 2006, il eut été difficile de croire que les manifestants avaient prévu une quelconque intrusion dans le bastion de l’armée. Femmes et personnes âgées étaient tranquillement installées dans l’herbe à deux mètres des boucliers de policiers alertes mais souriants, lesquels prendront même soin de remettre chacun à son tour leur bouteille d’eau vide à un chiffonnier venu faire la tournée du barrage pour grossir sa collection de plastique.

Chasse musclée aux indésirablesMais les choses se sont gâtées un peu après 23h30 lorsque Kraisak Choonhawan, farouche opposant au régime Thaksin, est venu s’aventurer prêt du rassemblement, en observateur, a-t-il déclaré. L’ancien Sénateur, fils de feu Chatchai, Premier ministre renversé par les militaires en 1991, comme Thaksin pour corruption abusive, venait juste de quitter le groupe lorsqu’il a été sommé de rentrer chez lui par un homme proche des orateurs. Et, tandis qu’il tentait d’expliquer sa présence, un groupe de jeunes l’a aussitôt poursuivi, cherchant à l’empoigner et l’obligeant à trouver refuge auprès du cordon de policiers en faction près de l’UNESCAP. Il faut dire que Kraisak avait fait l’objet de sévères critiques plus tôt dans la soirée, peu substantielles selon lui. Emmené par la police, il dénoncera aussitôt l’incitation à la violence faite dans ces manifestations. Thaksin Shinawatra, soupçonné de financer ces manifestations, démentait hier toute implication. Quelques heures plus tard la commission anti-corruption gelait ses avoirs, soit un total de 52,9 milliards de bahts. Le Chef de la junte, le Général Sonthi Boonyaratkalin indiquait quant à lui dimanche qu’il ne comptait pas démissionner de son poste de Président du Conseil National de Sécurité. Il a par ailleurs estimé que le mouvement de manifestation anti-militaire ne constituait pas pour l’heure une menace suffisante pour déclarer l’état d’urgence sur Bangkok.

Sunday, June 03, 2007

Communiqué - National Museum Volunteers

Vous rêvez de découvrir les merveilles culturelles et historiques de Thaïlande et d’Asie ? Si vous avez du temps à consacrer à la découverte de ces civilisations mythiques, pourquoi ne pas se retrouver autour d’un thé ou d’un café

Vous venez d’arriver à Bangkok ou au contraire, êtes ici depuis quelque temps déjà et avez peut-être entendu parler de notre Association des « National Museum Volunteers » qui a pour but de diffuser la culture, l’art et l’histoire de la Thaïlande auprès d’un public international.
En effet, notre association assure une formation en anglais, en allemand, en japonais et en français de guides amateurs qui transmettront leurs connaissances dans leur langue maternelle. Ces guides proposent ensuite aux visiteurs du musée des visites gratuites qui ont lieu chaque semaine.
Si vous rêvez de découvrir les merveilles culturelles et historiques de la Thaïlande mais aussi de l’Asie, si vous avez du temps à consacrer à la découverte de ces civilisations mythiques, mais si également vous vous posez beaucoup de questions quant à nous rejoindre, pourquoi ne pas se retrouver autour d’un thé ou d’un café le 15 juin, à partir de 10 heures, chez Fanny RAT-FEREL, à Trinity Complex appart. 23 S (sur Silom Rd Soi 5) – 02 231 52 31

Nous espérons que cette expérience, unique en son genre, vous apportera autant de joie et d’enthousiasme que cela l’a été pour nous tous précédemment !!
Alors, à bientôt !!!
Fanny et VéroniqueResponsables des Guides Francophones des NMV

BANGKOK EN BREF - Propriété intellectuelle, Politique, Manifs

Propriété intellectuelle - La lutte contre le piratage efficace pour les productions… thaïes.- Les pirates de films thaïs auraient la vie bien plus dure que les grandes productions hollywoodiennes en Thaïlande ! Patriotisme oblige, dira-t-on ? Pas tout à fait semble expliquer Asia Sentinel dans un dossier intitulé Pirates of the Thai Kingdom publié sur le site Internet vendredi dernier. Sélectivité des coups de filets, doubles tarifs de pots-de-vin pour ignorer les pirates suivant qu’ils sont thaïs ou étrangers, connivence entre les sociétés de production locales et les pirates, etc. Le journaliste Daniel Ten Kate révèle dans son article l’enthousiasme à deux vitesses dont peuvent faire preuve les autorités thaïlandaises dans leur lutte contre le piratage audiovisuel, un filon plus profitable, dit-il, que la vente de cocaïne ou d’héroïne. Cela dit, selon le journalise, l’arrivée en début d’année du nouveau chef de la police Seripisuth Temiyavej, homme réputé intègre, semble contribuer à améliorer la situation. Le mois dernier, une opération coup de poing a par exemple permis l’arrestation de onze malfaiteurs et la saisie de plus de 140 000 CD. Lire l’article de Daniel Ten Kate Vendredi 31 mai 2007

Politique - Chaturon promet de ressusciter le Thai Rak Thai.- Chaturon Chaiseng, leader du Thai Rak Thai, parti dissous mercredi par le Tribunal Constitutionnel, est bien décidé à se battre pour éviter la disparition de sa formation politique. Il a tout d’abord annoncé hier matin qu’il ferait appel de la décision du Tribunal. Puis il a ensuite promis qu’un nouveau parti serait fondé sous le même nom de « Thai Rak Thai », soulignant que les hauts responsables frappés d’inéligibilité travailleraient en coulisses pour remettre sur pied un nouveau parti. Chaturon a affirmé que près de 300 anciens parlementaires affiliés au TRT avaient déjà manifesté leur désir de poursuivre l’aventure avec le parti comme groupe politique. Mercredi, le Tribunal Constitutionnel a dissous le Thai Rak Thai et condamné à 5 ans d’inéligibilité 111 membres actifs dont l’ancien Premier Ministre Shinawatra et Chaturon Chaiseng. Ce dernier a aussitôt dénoncé l’injustice du verdict. "Nous sommes bannis de la vie politique par le régime militaire qui a détruit la démocratie, a-t-il affirmé devant la presse. C’est comme si les membres de mon parti étaient exécutés pour avoir cassé une vitre alors que ceux qui font les lois ont brûlé la maison. » Trois petits partis ont également été dissous dans la même affaire mercredi. Vendredi 31 mai 2007


Manifs - 3 000 manifestants serrés de près par la police hier soir.- Plusieurs centaines de manifestants sympathisants du Thai Rak Thai, le parti dissous mercredi par le Tribunal Constitutionnel, ont bravé les mises en garde de la junte hier. Environ 3000 personnes portant des bandeaux jaunes et chantant “la junte dehors” étaient rassemblées en ville, entourées de près par quelques centaines de policiers qui ont fait en sorte d’immobiliser la manifestation. Le chef de la junte, Sonthi Boonyaratkalin, a indiqué que des checkpoints supplémentaires avaient été ajoutés ainsi que d’autres mesures destinées à prévenir tout mouvement de protestation après le jugement de mercredi. "La sécurité a été relevée depuis [mercredi soir] et sera graduellement resserrée, a affirmé le chef des militaires, soulignant que ces mesures resteront en place pour longtemps.” En fin de journée, des échauffourées ont eu lieu entre des manifestants et les forces de l’ordre qui avaient installé des barricades afin d’empêcher le rassemblement au parc de Misakawan. En vue du verdict, les autorités avaient mis 15 000 soldats en disponibilité et prévenu qu’elles étaient prêtes à déclarer l’état d’urgence en cas de besoin. Vendredi 31 mai 2007


Violences dans le sud - Dix soldats tués dans une embuscade, et 5 jeunes dans une mosquée à Yala.- Dix soldats ont été tués jeudi dans un attentat à la bombe suivi d'une embuscade organisés par des militants séparatistes, a indiqué un adjoint du gouverneur de la province de Yala. Selon Krisada Boonracs, un pick-up transportant 10 soldats aurait sauté sur une bombe placée le long de la route avant d’être pris en embuscade par des rebelles. Huit soldats auraient été tués sur place et deux auraient succombé à leurs blessures lors de leur transport vers l’hôpital. Dans une attaque séparée, cinq jeunes musulmans d’une vingtaine d’années ont été abattus à l’intérieur même de la mosque où ils priaient. En début de journée, deux hommes avaient déjà été exécutés et neuf soldats blessés dans l'explosion d'une bombe. Yala est l’une des trois provinces de l’extrême sud ravageés par des violences devenues quotidiennes et qui ont déjà causé la mort de plus de 2 200 personnes depuis janvier 2004. Vendredi 31 mai 2007

Thursday, May 31, 2007

POLITIQUE – Les démocrates seuls sauvés, la démocratie en danger ?

Le Parti Démocrate a été acquitté hier, tandis que le Thai Rak Thai a été dissous et ses dirigeants privés de leurs droits électoraux pendant 5 ans. Chaturon Chaiseng, leader actuel du TRT n’a pu cacher son amertume et a aussitôt été privé d’antenne. Les mois à venir s’annoncent chauds



Abhisit Vejjajiva est sorti du tribunal soulagé hier après avoir entendu la clémence du verdict vis-à-vis de son parti le Parti Démocrate (Photo Frédéric Belge)

Le Thai Rak Thai a été dissous hier, après que le Tribunal Constitutionnel a jugé le parti fondé par l’ancien Premier Ministre Thaksin Shinawatra coupable de fraude électorale. "Le parti Thai Rak Thai n’a pas respecté la règle de la loi malgré le fait qu’ils ont gagné les élections deux fois, a annoncé l’un des neuf juges du Tribunal Constitutionnel hier en fin de soirée en rendant le verdict. Le Thai Rak Thai ne peut exister comme un parti politique, a-t-il ajouté, par conséquent, la cour ordonne sa dissolution."Un coup de tonnerre pour les membres et sympathisants du premier parti du pays. Mais le pire est arrivé quelques minutes plus tard lorsqu’un autre magistrat a annoncé que 110 membres actifs du Thai Rak Thai, dont son fondateur l’ancien Premier Ministre Thaksin Shinawatra étaient condamnés à 5 ans d’inéligibilité. "Tous les membres actifs du parti Thai Rak Thai au moment des faits feront l’objet de la condamnation même s’ils ont quitté le parti entre temps", a précisé le juge. Thaksin ainsi que nombre d’autres hauts responsables du parti avaient démissionné en octobre quelques semaines après le coup d’État.La loi des dictateursLe tribunal a estimé que deux membres actifs du TRT, Thammarak Isarangura et Pongsak Raktapongpaisal, tous deux ministres au moment des faits, avaient payé des petits partis pour qu’ils prennent part aux élections du 2 avril 2006 afin d’éviter au TRT d’avoir à obtenir le minimum de vote requis (20%) en cas de scrutin à candidat unique. Les juges ont également considéré que le TRT avait soudoyé l’un des membres de la Commission Electorale pour modifier les informations d’enregistrement des partis. "Les arguments [de défense] fournis par le TRT sont insuffisants a estimé l’un des juges.”






Des partisans du Thai Rak Thai rassemblés devant le Tribunal Constitutionnel brandissent une réplique du symbole de la démocratie enrubannée de noir en signe de protestation en entendant le verdict pour le Parti Démocrate. (Photo Pierre Queffélec)

Le dirigeant actuel Chaturon Chaiseng, qui s’est exprimé immédiatement après le verdict, a aussitôt indiqué que cette dissolution était surprenante tout en demandant aux partisans de ne pas contester la décision de la cour et de rester calmes. " Aussi longtemps que vous aimerez la politique du TRT, nous irons de l’avant ensemble", a lancé Chaturon à la foule. Mais il n’a pas fallu longtemps au dirigeant du TRT pour passer à l’attaque : "Nous n’avons reçu aucune justice, a-t-il poursuivi, ce jugement est basé sur le principe que celui qui détient le pouvoir a raison et peut dicter ce qui est bien ou mal, même si ce pouvoir a été pris par les armes. La Thaïlande est maintenant dirigée par la loi des dictateurs ". Pas de preuves contre les DémocratesLes télévisions ont alors immédiatement cessé de relayer l’allocution, y compris Nation TV qui a néanmoins persisté quelques secondes à retransmettre le son sans l’image. Un peu plus tôt, en fin d’après-midi, les neufs juges du Tribunal Constitutionnel avaient blanchi le Parti Démocrate des charges qui pesait contre lui. Le plus vieux parti politique de Thaïlande, créé en 1946, était notamment jugé pour obstruction au processus électoral et injure envers le TRT. "Les faits ne peuvent prouver que les Démocrates ont mal agi, par conséquent, il n’y a aucune raison pour dissoudre le parti", a affirmé Thanit Kesawapitak, l’un des neuf juges qui ont annoncé le verdict. Pierre Queffelec Lire aussiLire aussi notre article du mardi 9 mai 2006 CRISE POLITIQUE - Les élections du 2 avril annulées Lire aussi notre article du 18 juillet 2006 La Cour accepte le dossier du procureur général sur les fraudes électorales.-
Les 2 principaux partis politiques thaïlandais en brefThai Rak Thai (TRT) Création: 14 juillet 1998Dirigeant actuel: Chaturon ChaisengMembres estimés à 14 millionsBureaux: 10Faits:Le TRT a été fondé par l’ancien Premier Ministre Thaksin Shinawatra, il a gagné sa première élection en 2001 et est le premier parti démocratiquement élu à arriver au bout de son mandat. Après la victoire écrasante du TRT en 2005, le gouvernement thaïlandais se voyait composé pour la première fois dans l’histoire d’un parti unique. Le TRT a engagé les premières réformes bureaucratiques depuis le roi Chulalongkorn (1868-1910)
Democrat PartyCréation: 6 avril 1946Dirigeant actuel: Abhisit VejjajivaMembres estimés à 4 millionsBureaux: 194Faits:LE DC est le plus ancien parti politique de Thaïlande. Il est resté une institution politique puissante même après son départ du gouvernement. Il a notamment consolidé un important électorat dans l’extrême sud du pays, et bénéficie également d’un fort soutien au sein de l’influente classe moyenne bangkokaise.






Friday, May 25, 2007

Chateau de versailles Part 1




















Le château vieux

Dès 1623, Louis XIII, le père de Louis XIV, construit à Versailles "un rendez-vous de chasse, un petit château de gentilhomme" en brique, pierre et ardoise. Louis XIII s'y plaît tant qu'il le fait vite reconstruire par son "ingénieur et architecte" Philibert Le Roy. Ce premier château de Versailles correspond aux bâtiments qui entourent la cour de Marbre. De 1661 à 1668 le jeune Louis XIV, le Roi-Soleil le fait embellir par son architecte Louis Le Vau. Mais ce "petit château de cartes ", selon l'expression de Saint-Simon, demeure trop étroit : des agrandissements s'imposent.











Le château neufLe



Vau est à nouveau chargé des travaux : il entreprend de 1668 à 1670 la construction de l'Enveloppe ; Saint-Simon juge sévèrement le contraste avec le château vieux : "le beau et le vilain, le vaste et l'étranglé furent cousus ensemble ".De fait, l'Enveloppe de Le Vau consiste bien en un second bâtiment et ses façades de pierre blanche encerclent le premier château, lui servant d'écrin du côté des jardins. Cette construction, dont la terrasse centrale est inspirée des villas baroques italiennes, sera poursuivie par François d'Orbay à la mort de Le Vau en 1670. Elle abrite les Grands Appartements.





Le Grand Appartement du Roi

"Et comme le Soleil est la devise du Roi, l'on a pris sept planètes pour servir de sujet aux tableaux des sept pièces de cet appartement" (Félibien, 1674). Ce Grand Appartement consacre la gloire du Roi-Soleil. Faisant suite au salon de l'Abondance, les salons de Vénus, puis de Diane, de Mars, de Mercure, enfin d'Apollon, sont chacun consacrés à un astre. C'est pourquoi, au moment de la construction du château neuf, il fut appelé l'appartement des Planètes. En 1710 est ajoutée une nouvelle salle, consacrée cette fois à un héros de la mythologie : c'est le salon d'Hercule. Il a été conçu pour accueillir le Repas chez Simon de Véronèse, offert par la République de Venise à Louis XIV en 1664 (restauration en 1997). Par la richesse de son décor de marbre, par la qualité des bronzes ciselés de la cheminée (la plus belle du château), il rivalise avec la galerie des Glaces. Le plafond, chef-d'oeuvre du peintre François Lemoyne qui le réalisa entre 1733 et 1736, figure l'Apothéose d'Hercule, vient également d'être restauré.







Tuesday, May 22, 2007

Parcours de visite : La Renaissance italienne






Alors que les grandes puissances d'Europe se rivalisent pour contrôler l'Italie, les peintres italiens du XVe et du XVIe siècle élargissent le champ de la peinture occidentale.





Les arts se développent dans un contexte politique particulier. L'Italie n'est pas unifiée et chaque prince, chaque famille qui règne sur une ville veut montrer sa splendeur, sa puissance. Les oeuvres, les grands chantiers tous liés à une commande sont là pour montrer la magnificence de leurs mécènes. Si les artistes toscans servent de modèles, dès le XIVe siècle, chaque centre artistique a sa propre spécificité et de fortes différences régionales persistent au XVe et au XVIe siècle : la peinture florentine privilégie le dessin, la peinture vénitienne donne la primauté à la couleur et Rome prend au début du XVIe siècle, avec le mécénat pontifical et princier, une importance croissante. La présence des artistes italiens à Fontainebleau fera du château du roi de France un laboratoire de formes et un centre de diffusion de l'art italien en Europe.L'artiste de la Renaissance est un artiste complet, souvent peintre et orfèvre, sculpteur et architecte, théoricien et poète, comme l'étaient Léonard de Vinci, Verrocchio ou Michel-Ange. L'artiste devient un savant, qui écrit ou utilise des traités théoriques, connaît les règles de la perspective, s'attache à la connaissance du corps humain en pratiquant les dissections, observe et expérimente. Son statut social évolue au cours du XVe siècle au fur et à mesure que la dimension intellectuelle de l'oeuvre créée est reconnue au même titre que sa dimension manuelle. La peinture prend dès lors sa place au sein des Arts libéraux.



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Wednesday, February 21, 2007

Histoire du Louvre ^0^ \( '_' )/















Histoire du Louvre, du château au musée






Depuis la fin du XIIe siècle, les bâtiments du Louvre dominent le coeur de Paris ; situés aux limites de la ville, ils ont été peu à peu rattrapés par elle puis englobés en son centre. Dans le même temps, la sombre forteresse des débuts effectuait sa mutation pour devenir la résidence modernisée d'un François Ier puis le somptueux palais du Roi-Soleil. C'est l'histoire de cet édifice et du musée qui à partir de 1793 en a occupé les salles que nous vous proposons d'explorer.




Le Louvre médiéval d'hier










Les quarante-trois années du règne de Philippe Auguste (1180 à 1223) marquent un renforcement considérable du pouvoir monarchique à l'intérieur comme à l'extérieur du royaume. Paris, première ville du continent, est dotée d'une nouvelle et puissante enceinte fortifiée à partir de 1190 et le roi décide de la renforcer, à l'ouest, par une protection supplémentaire. Le château du Louvre naît alors, aux portes d'une cité qu'il est censé protéger du danger Anglo-normand



Du Louvre aux Tuileries











La démolition de la Grosse Tour marque le début de travaux qui vont se poursuivre jusque sous Louis XIV. Le château renaissant de François Ier sera complété par Henri II et ses fils jusqu'à ce que la construction du palais des Tuileries modifie sensiblement la donne : situé à environ 500 mètres du Louvre, les rois n'auront alors de cesse de relier les deux édifices l'un à l'autre par un passage direct : le grand dessein concrétisera ce souhait par l'aménagement de la Grande galerie.





Le Louvre classique






Les règnes de Louis XIII et Louis XIV marquent profondément les structures du Louvre et des Tuileries. Le prolongement sous Louis XIII de l'aile ouest de la Cour Carrée marque le point de départ d'un projet ambitieux qui sera mené à son terme par Louis XIV et complété sous Louis XV. Le coeur du monument prend alors l'aspect que nous lui connaissons encore de nos jours. Le désintérêt marqué par le roi après la construction de Versailles plonge le palais dans une nouvelle période de sommeil.



Le Palais devient musée

Au début de la Révolution, le Louvre entame une phase d'intenses transformations. Louis XVI s'installe pour trois ans aux Tuileries où il voisine avec la Convention nationale. En 1793, le Museum central ouvre au public dans la Grande Galerie et le Salon Carré. D'année en année, le musée s'étend : les appartements d'été d'Anne d'Autriche accueillent les sculptures antiques, puis naissent les salles du musée Charles X et de nombreux espaces. Les collections envahissent peu à peu l'édifice.


L'apogée du musée


La disparition des Tuileries, démolies en 1882, marque l'acte de naissance du Louvre moderne : le pouvoir quitte définitivement le Louvre qui peut alors se vouer essentiellement à la culture. Seul le ministère des finances, provisoirement installé dans l'aile Richelieu au lendemain de la Commune, fait figure de corps étranger au sein du monument. A partir de cette période, le musée gagne lentement mais sûrement la presque totalité de l'énorme complexe.















Tuesday, February 13, 2007

Les plantes à renflement
















Bizarre, vous avez dit bizarre… Le jardin des serres d’Auteuil du Jardin botanique de la ville de Paris vous présente des plantes étranges qui ne sont pas sans rappeler les bonsaï.

Quand l’eau vient à manquer Les plantes s’adaptent à quasiment toutes les conditions, même les plus extrêmes. Elles peuvent être réduites à leur plus simple expression, mais elles seront néanmoins là, comme les graines du désert, à l’état latent, prêtes à germer à la première pluie. Sans artifices, elles s’adaptent à leur milieu et leurs conditions de vie grâce à leurs caractères spécialisés qui ont évolué au fil du temps. Ainsi transformées, aussi bien dans leur mode de fonctionnement (physiologie), que dans leur apparence (morphologie), des plantes peuvent réduire leurs besoins et survivre grâce à leurs réserves.
Les plantes xérophiles vivent dans des conditions de sécheresse extrêmes, dans des déserts arides ou des régions semi-arides, et le plus souvent dans des sols caillouteux. Elle sont pour la plupart succulentes, c’est-à-dire que leurs tissus (racines, tiges ou feuilles) contiennent des sucs riches en sels minéraux et de l’eau. Leurs besoins en eau sont considérablement réduits. Très souvent, leur surface foliaire se limite aux épines (feuilles transformées) ce qui évite un surcroît d’exposition au soleil et à la chaleur donc d’évaporation. Elles produisent également des racines verticales très profondes et des racines horizontales largement étendues. Ce vaste réseau permet de capter la moindre molécule d’eau.

Les bizarreries du jardin des serres d’Auteuil
Quelques plantes de milieux secs présentent des renflements importants du tronc, du collet, ou des racines. Leur aspect est très curieux, disproportionné par rapport au houppier qui dans ce cas est souvent réduit à quelques maigres ramifications.Le jardin des serres d’Auteuil présente plusieurs de ces plantes étranges et très attirantes par leurs formes sculptées et architecturées qui ne sont pas sans rappeler les bonsaï.

Caudiciforme ou pachycaule ?

Voici 2 mots barbares pour désigner ces plantes à renflement. Une plante caudiciforme possède un renflement (caudex) soit aérien au niveau du collet, soit souterrain au niveau des racines. Le caudex, en tant qu’organe de réserve, s’épaissit chaque saison durant toute la croissance de la plante. Il peut atteindre jusqu’à 1 mètre de circonférence, voire plus. Dans le cas du caudex souterrain, le record s’établit à 2 m de long pour 1 m de large.
Auteuil présente une vingtaine de ces plantes de petite taille. Cette miniaturisation ajoute à leur charme et permet d’en placer chez soi quelques unes… ou beaucoup…si l’on est victime de la caudexmania !
Une plante pachycaule a, quant à elle, le tronc renflé sur une grande partie de sa hauteur. Il a souvent une forme de bouteille et contient d’importantes réserves en eau. C’est le cas de grands arbres tropicaux comme les baobabs, les kapokiers, les pachiras et les brachychitons. Le tronc d’un baobab peut contenir jusqu’à 10 000 litres d’eau !
Quelques plantes arbustives présentent également cette particularité : les adéniums, les brighamias, les uncarinas, les jatrophas et certains pachypodiums.
Autres plantes de milieux secs
La chapelle où se trouvent les plantes à caudex renferme une élégante collection de la famille Cycadaceae, de multiples espèces de la famille Crassulaceae, ainsi que des représentants de la famille Euphorbiaceae. Dépourvues de feuilles, au sens classique du terme, et mimant des serpents, des chevelures, des algues ou autres, ces plantes transportent vers des ailleurs qui réveillent l’imaginaire et émerveillent.La chapelle faisant face avec ces spectaculaires sujets de succulentes évoque des paysages mexicains ou le désert de l’Arizona tels qu’ils sont inscrits dans les souvenirs des enfants friands de westerns. L’évasion est au rendez-vous.

Conseils de culture

Elles sont issues de plusieurs continents – sud de l’Afrique, Amérique centrale et Mexique, Asie, Océanie - et elles sont représentées dans plusieurs familles – Curcubitaceae, Phyllantaceae, Apocynaceae, Vitaceae, Asparagaceae, etc.Malgré cela, les plantes à caudex et caudiciformes ont des besoins similaires. Voici quelques conseils : - Substrat : 60% de terreau + 30% de sable /pouzzolane + 10% d’argile expansé ; - Pots peu profonds et bien drainés pour les espèces à racines développées ; - Exposition très lumineuse ou ombragée selon les espèces ; - Arrosage abondant pendant la croissance, nul à partir du moment où les feuilles jaunissent et tombent ; - Hivernage à 10°C ou plus ; - Floraison variable selon les espèces, généralement peu spectaculaire.

Romanès Cirque Tsigane - La Reine des Flaques d'eau

Romanès Cirque Tsigane - La Reine des Flaques d'eau


Sous l’impulsion d’Alexandre, toute la famille arrive en piste, la grand-mère les enfants, les cousins, les oncles, les tantes et la chèvre. Porte de Champerret - Prolongation jusqu'au 4 mars 2007.


Alexandra se hisse à la corde aérienne, fait des tourbillons à la coupole du chapiteau, Sorin enchaîne d’autres tourbillons et laisse rapidement la piste libre à Ivan, le jongleur fou, chassé par la petite contorsionniste de 9 ans, l’espiègle Alexandra.

Entrée majestueuse de Delia, la chanteuse, entourée de ses musiciens, violon, contrebasse, accordéon et clarinette.

Emporté par la musique, François s’élance en piste, Maria ondule avec ses cerceaux, puis sur un tempo plus dramatique, Delia chante dans la pénombre une chanson triste des tsiganes des Balkans.Et le beau Julien apparaît et danse jusqu'à perdre haleine sur son fil d’acier … et termine son numéro dans un dernier élan avec un saut surprenant et beau.


Se tenant amoureusement par l’épaule, Olivier entraîne sa petite fiancé dans les airs pour un jeu amoureux qu’on aimerait sans fin ; puis ils redescendent délicatement et disparaissent dans la nuit.


Delia s’élance alors dans la piste et emmène toute la famille et ses musiciens dans un dernier tourbillon pendant que son fils, Sorin s’enroule dans les airs suspendu à ses rubans.Alexandre entouré de tous, affronte Nathalie, la chèvre et prenant tous les risques, encouragé par tous, met sa tête dans la gueule de la chèvre Nathalie, comme les dompteurs les plus courageux. Aexandre Romanes - poême gitan : « La neige, le vent, les étoiles : Pour certain ce n’est pas assez »

Monday, February 05, 2007

Harry potter le films

Les quatre précédents films sont respectivement sortis en salle le 5 décembre 2001, le 4 décembre 2002, le 2 juin 2004 et le 30 novembre 2005 et cumulent plus de 30 millions d'entrées en France. Harry Potter et la coupe de feu est maintenant disponible en DVD.
Harry Potter et l'ordre du Phénix, cinquième film adapté des aventures du célèbre sorcier est réalisé par David Yates et produit par David Heyman (producteur de tous les films Harry Potter). Pour la première fois, Steve Kloves ne signe pas le scénario. Il est remplacé par Michael Goldenberg (Peter Pan).
L'actrice Helena Bonham Carter (Charlie et la chocolaterie, La planète des singes, Les noces funèbres) fait son apparition dans le rôle de Bellatrix Lestrange. Le nouveau professeur de Défense contre les forces du mal, Dolorès Ombrage, est interprétée par Imelda Staunton (Nanny McPhee, Shakespeare in love). La jeune Evanna Lynch prend le rôle de la rêveuse Luna Lovegood.
La sortie en France est prévue le 11 juillet 2007.

Harry Potter et la coupe de feu, quatrième film adapté de la célèbre série de romans de JK Rowling, est réalisé par Mike Newel (Le sourire de Mona Lisa, Quatre Mariages et un enterrement) et produit par David Heyman. Le scénario est signé Steve Kloves, déjà auteur des précédents épisodes de la série. David Barron (Harry Potter et la chambre des secrets) sera le producteur exécutif. Ralph Fiennes (Dragon Rouge, Coup de foudre à Manhattan, La Liste de Schindler) et Miranda Richardson (The Hours, Sleepy Hollow, The Crying Game) ont intégré l’équipe du film. Ils incarneront respectivement Lord Voldemort et Rita Seeker, la journaliste fouineuse.

Wednesday, January 31, 2007

LE CARNAVAL

D’après l’ouvrage: "Carnaval à Nice" Annie Sidro. Edition Serre.
Droits de reproductions et de diffusions des images détenus par: Editions Gilletta Tel: (+33) (0)4 93 51 94 94 Fax:(+33) (0)4 93 52 55 04

A l’origine fête païenne, "Carne levare, levamen", "enlève la chair" - définition la plus usitée du Carnaval - se déroule avant la période de carême, pendant les jours gras (Mardi-gras). C’est la dernière fête avant une période d’abstinence et de cuisine maigre, qui justifie donc tous les débordements. C’est à la Belle-Epoque que le Carnaval de Nice connaît son apogée : c’est alors le plus grand Carnaval du monde. Son histoire commence pourtant en 1294, avec le séjour à NICE, du Comte de Provence Charles II, Duc d’Anjou, venu pour y passer les jours joyeux du Carnaval". Bals, mascarades, feux de joie, exhibitions de jongleurs et de mimes, tables mises dans les rues, autant de réjouissances dont l’église n’arrive pas à canaliser les aspects les plus brutaux et les plus obscènes. Les bals, celui de la noblesse, des artisans, des marchands, des pêcheurs, des ouvriers étaient organisés dans les principaux centres urbains. Pour se rendre de l’un à l’autre, il fallait être masqué et "déguisé convenablement".

Puis, au XVIIIème siècle, la fête "s’aristocratise". La ville a grandi, la population augmentée, une certaine distance sépare les privilégiés - noblesse et bourgeoisie - des autres classes sociales. Aussi, les bals, somptueux, ont-ils lieu chez le gouverneur ou autres notables, pendant que des festins champêtres et populaires sont organisés, chaque dimanche, à partir du premier dimanche du carême, dans un quartier de Nice, notamment le festin des Reproches" à Cimiez. Cependant, en 1830, lors du séjour hivernal du souverain sarde CHARLES-FELIX,et son épouse Marie-Christine le Carnaval change d’aspect et se déroule sur le Cours Saleya. Les notables organisent, en hommage aux souverains, un corso de gala. A bord de calèches et de voitures, ils défilèrent en riches costumes. Une bataille de fleurs et de bonbons en vrai sucre candi - les coriandoli - ou de petites dragées - les confetti - s’engagea. Les bals masqués au Palais ducal et les veglioni au théâtre furent repris.

Historique

Historique
Jusqu'à la fin du XIXe siècle, la Ville de Paris n'a pas eu de musées. La raison est facile à comprendre. Depuis 1797, la majeure partie des collections nationales était présentée au public dans le Muséum, futur musée du Louvre. Une autre partie avait été attribuée aux grandes villes de province pour qu'elles aient leurs propres musées des beaux-arts ; pour la capitale, le Louvre suffisait

Sous le Second empire, l'administration parisienne conçut le projet d'un musée consacré à l'histoire de la ville. C'était l'époque où les travaux d'Haussmann bouleversaient le vieux Paris ; il fallait au moins garder des traces des monuments et des maisons sacrifiés à ce grand réaménagement. C'est ainsi que naquit le musée Carnavalet ; inauguré en 1880, c'est le plus ancien musée de la Ville de Paris.

Jusqu'à cette date, la Ville n'avait donc pas de musée propre. Elle possédait cependant des collections. Depuis la Restauration, elle n'avait cessé de commander des décorations pour ses édifices publics. Sculptures, tableaux et peintures murales se déployaient dans l'Hôtel de Ville et les divers établissements municipaux, y compris les églises. Afin de soutenir la création artistique, la Ville achetait aussi dans les Salons, des peintures, des sculptures, des estampes, des médailles et des objets d'art de toute espèce. Ces œuvres s'entassaient dans un dépôt, inaccessibles au public.


L'exposition universelle de 1900 fut l'occasion de présenter une partie de ces collections dans le bâtiment du Petit Palais, construit pour la circonstance. La ville, décida de transformer cet édifice, après l' exposition, en musée permanent, le " Palais des Beaux-arts de la Ville de Paris ". La donation des frères Dutuit, en 1902, allait rapidement doter ce musée des collections d'art ancien dont il était dépourvu, le fonds municipal ne comprenant que des œuvres contemporaines.


Les frères Dutuit ne furent pas les premiers à faire bénéficier la Ville de leur générosité. En 1896, Henri Cernuschi lui avait légué ses collections d'art japonais et chinois, avec l'hôtel construit pour les loger. Au début du XXe siècle, la Ville de Paris possédait ainsi trois musées, relevant de trois catégories différentes : musée historique (Carnavalet) musée des beaux-arts (Petit Palais) et musée de spécialité (Cernuschi).En 1901, la Ville reçut de Paul Meurice, fidèle ami de Victor Hugo, une maison de la place des Vosges que le poète avait longtemps habitée. A cette donation s'ajouta bientôt l'émouvant héritage constitué par la maison où Hugo avait passé ses années d'exil, à Guernesey ; ses héritiers l'offrirent à la Ville en 1927.En 1929, Ernest Cognacq léguait sa collection d'œuvres d'art du XVIIIe siècle, abritée dans le magasin même de la Samaritaine, boulevard des Capucines.
Apparurent ainsi deux nouvelles catégories de musées : le musée-collection (Cognacq-Jay et la maison-musée (Victor-Hugo).


Au Petit Palais, la donation Dutuit fut suivie de plusieurs autres : Tuck en 1930, Zoubaloff en 1935, pour ne citer que quelques exemples. En 1953, Maurice Girardin donnait sa collection d'art contemporain, reflet d'un goût porté vers les avant-gardes. Depuis longtemps, on avait songé à scinder les collections du Petit Palais et à constituer un musée d'art moderne, qui présente les courants artistiques du XXe siècle. La même réflexion s' était engagée à l' État autour du Musée de Luxembourg. Elle donna naissance au projet conjoint du Palais de Tokyo construit en 1937. L' État y installe le Musée d'art Moderne national en 1947 pour le transférer au Centre Pompidou en 1977, le Musée d'art moderne de la Ville de Paris ouvrit ses portes en 1961.


A la même époque, les collections de costumes réunies au musée Carnavalet en furent détachées pour former un musée distinct. Cet établissement ne disposa d'un siège propre qu'en 1985, quand on lui attribua le palais Galliera, don à la Ville de la Duchesse Galliera, où la Ville avait eu un éphémère musée des arts décoratifs.


L'acquisition de la maison de Balzac, en 1949, avait augmenté le nombre des maisons-musées ; sont venus s'y adjoindre depuis le musée de la Vie romantique fruit d'un accord avec l' État sur la donation Renan-Scheffer et le legs Antoinette Sasse crée avec le Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris pour le cinquantième anniversaire de la Libération pour le Musée Jean Moulin.


Deux grands sculpteurs du XXe siècle ont légué à la Ville de Paris la totalité ou d'importantes parties de leurs fonds d'atelier : Bourdelle (1949) et Zadkine.
Toutes ces institutions, qu'elles doivent leur origine à une décision de l'administration ou aux volontés d'un donateur, se sont ensuite développées selon leur propre logique. Les musées de la Ville continuent d'enrichir leurs collections en achetant des œuvres et des objets sur le marché et en recueillant de nouvelles donations.

Tuesday, January 09, 2007

"À Carnavalet les meubles se dévoilent...", présentation de meubles ouverts jusqu'au 21 janvier 2007




"À Carnavalet les meubles se dévoilent...", présentation de meubles ouverts jusqu'au 21 janvier 2007


Depuis la création du musée, le charme des intérieurs parisiens est restitué au travers d’une importante collection de mobilier et d’objets d’arts. À l’occasion des fêtes de Noël, les meubles se dévoilent aux regards en ouvrant portes, tiroirs et cylindres. Du 5 décembre au 21 janvier 2007. Ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf le lundi et les jours fériés. Présentation dans les salles. Entrée libre.


Procédés de fabrication et intimité de personnages illustres sont ainsi mis au jour, ajoutant curiosité et étonnement à la flânerie du visiteur. Cette opération concerne au total près de 50 meubles sur les 260 exposés en permanence, répartis dans une vingtaine de salles du musée. Secrets de l'artisanat parisienExpression de la maîtrise et créativité des ateliers parisiens, les meubles ouverts du musée sont les témoins de l’inépuisable fécondité de leurs créateurs. Les mécanismes ingénieux du XVIIIème siècle se révèlent au travers d’un secrétaire estampillé de Jacques-Philippe Carel ou d’une coiffeuse aux multiples tiroirs. Assemblages à queue d’aronde et placage d’espenille n’auront plus de secrets face à l’exceptionnelle qualité d’exécution du secrétaire de Lemarchand. Il est également proposé au visiteur de découvrir le système corporatif du XVIIIème siècle par quelques commodes régences et de constater le raffinement sans égal des meubles parisiens du début du XIXème tel que l’illustre le mobilier de la chambre du duc de Gaëte, à l’aube de la société industrielle.


Des meubles emprunts de souvenirsCet événement est aussi l’occasion de s’immiscer dans l’intimité de grandes figures parisiennes. Ainsi le bureau de Madame de Sévigné ou le fauteuil de Voltaire s’ouvrent exceptionnellement pour livrer leur intérieur. La petite table à abattants de palissandre rassemblant plumes, encre et cahiers de Marcel Proust est également entrouverte aux côtés du bureau du docteur Proust, redonnant vie et émotion à la chambre du célèbre écrivain, l’un des fleurons du plus parisien des musées de la capitale.Commissaire : Anne Forray-Carlier, conservateur des Arts décoratifs au musée Carnavalet, assistée d’Alexia Lafarie.Conférence : Les dessous des meubles de Carnavalet par Anne Forray-Carlier le 5 décembre 2006 à 15 heures. Musée Carnavalet - Histoire de Paris23, rue de Sévigné - 75003 Paris