Sunday, July 15, 2007

PORTRAIT – Laurent Bili, nouvel Ambassadeur de France en Thaïlande


Depuis le 28 juin, le nouvel Ambassadeur de France en Thaïlande, Laurent Bili, est à Bangkok. Il devrait accueillir demain dans les salons de l’hôtel Oriental la communauté française ainsi que les personnalités invitées à la célébration de la fête nationale. Portrait


Laurent Bili a découvert la France sur le tard, mais il a très tôt parcouru le monde. Breton d’origine, le nouvel Ambassadeur de France en Thaïlande est né en Allemagne puis a grandi à Paris dès 10 ans. "Jusqu’à 18 ans, se souvient-il, ma conception de la France se limitait à l’axe situé entre l’Allemagne, Paris, et la Bretagne, où nous rentrions systématiquement pour les vacances. Un jour, nous avons fait un voyage vers Fréjus, et cela m’a paru être le bout du monde."



D’un "trip" au Guatemala jusqu’aux couloirs de l’ENAMais le bout du monde, le vrai, le diplomate y a fait escale dès l’âge de 3 ans, lorsque la famille Bili a embarqué sur un bateau direction la Polynésie Française via les Antilles et le canal de Panama, pour une expatriation de deux ans puis en avion pour un deuxième séjour de deux ans en 1969.Quelques années plus tard, la majorité en poche et parallèlement à ses études, il est parti courir les routes américaines en auto-stop pendant 3 mois et demi, pour rallier Montréal à Vancouver… en passant par le Guatemala. "Cela a été une belle expérience riche en échanges, confie le diplomate. Quand je suis descendu vers le Guatemala je ne parlais pas espagnol, et quand je suis arrivé à Vancouver j’étais hispanophone."C’est en bonne partie cet amour du voyage qui a poussé l’étudiant en sciences politiques à se diriger vers le corps diplomatique. "Après avoir goûté ainsi au voyage, explique-t-il, j’ai essayé de trouver un métier en lien avec mes études pouvant aussi me permettre de voir du pays." C’est notamment ce qui l'a conduit à l’ENA.



La Thaïlande parmi les favorisMais pourquoi la Thaïlande ? "On choisit la diplomatie mais pas le poste d’Ambassadeur, souligne Laurent Bili. Néanmoins, reprend-il, l’Asie est une filière dominante dans mon parcours, avec les Balkans et l’ex-Union Soviétique. Et parmi les pays avec lesquels j’ai travaillé, la Thaïlande figurait en bonne place, d’autant qu’à partir de 2003, la mise en place du fameux Plan d’Action bilatéral a dynamisé nos échanges."La première venue de l’Ambassadeur Bili en Thaïlande remonte à 1991, lors d’un voyage en Asie du Sud-Est. Il y est revenu en 2005 à l’occasion de la préparation de la visite d’Etat du Président de la République. "J’avais organisé mon séjour avec une partie dédiée au travail et une autre à la découverte du pays en famille. Cela m’a offert de voir la Thaïlande sous deux angles différents."Un double regard qui converge sur une même impression enthousiaste : "Le métier diplomatique en Thaïlande a un sens, affirme Laurent Bili, c’est un pays où l’on peut travailler, qui offre beaucoup d’opportunités, où les gens sont agréables et intelligents. La France y a de nombreux intérêts, un grand nombre d’entreprises françaises sont implantées ici, et les relations entre les deux pays remontent à longtemps."Arrivé à Bangkok le 28 juin, Laurent Bili a reçu cette semaine l’accusé de réception de ses lettres de créances officialisant son statut d’Ambassadeur vis à vis des autorités thaïlandaises. Cette formalité était nécessaire pour pouvoir accueillir demain les officiels thaïlandais et étrangers ainsi que la communauté française pour la célébration du 14 juillet dans les salons de l’hôtel Oriental.


Son parcours professionnel en brefFils d’un menuisier breton devenu officier du Génie militaire, Laurent Bili dit se sentir naturellement proche du secteur de la Défense. Il n’est donc pas étonnant de trouver chez ce diplomate de carrière des spécialités telles que les affaires stratégiques, la sécurité et le désarmement. Diplômé de l'IEP Paris, Laurent Bili a débuté sa carrière dans l’administration centrale à sa sortie de l'ENA, en 1991, à la direction des Affaires stratégiques et du désarmement. En 1993, il devient conseiller diplomatique adjoint au cabinet du ministre de la Défense, François Léotard. Deux ans plus tard, il est envoyé en poste à Ankara comme premier secrétaire puis deuxième conseiller. En 1998, il part à Bruxelles en tant que premier secrétaire, représentant permanent adjoint de la France auprès de l'Union de l'Europe occidentale. De 2000 à 2002, il est nommé conseiller auprès du comité politique et de sécurité intérimaire de l’Union européenne, puis il refait un bref passage en janvier 2002 par la direction des affaires stratégiques en tant que délégué dans les fonctions de sous-directeur. En mai 2002, il est nommé directeur du cabinet de l’éphémère ministre des Affaires européennes, Renaud Donnedieu de Vabres, pour finalement devenir quelques mois plus tard conseiller technique de la cellule diplomatique Asie, Russie et dossiers politico-militaires, à la présidence de la République. Laurent Bili est père de 4 enfants : des jumeaux de 10 ans, un garçon de 12 ans et une fille de 15 ans. (LPJ - 13 juillet 2007)

3 comments:

Anonymous said...

Bonjour,
Je suis Pierre Queffelec le redacteur des articles que vous avez postes sur votre blog. Ces articles sont le resultat de notre travail et nous permettent de vivre comme vos chansons pour vous. Vous etes un artiste reconnu en Thailande et je suis certain que vous n'appreciez pas de voir votre travail vole par les autres. Par consequent, je vous serez reconnaissant de bien vouloir retirer les articles du Petitjournal.com de votre blog car cela nous fait du tort.
Je vous propose de faire comme beaucoup de site Internet honnetes font : inscrire les premieres lignes de l'article en mettant un lien internet vers la page de l'article.
je vous remercie
Cordialement
Pierre QUEFFELEC

Anonymous said...

Hi,
My name is Pierre Queffelec. I am the writer of the articles in French language you have posted on your blog. These articles are the result of my work and what you do is like stealing it. So then, I would appreciate from you to remove Lepetitjournal.com's articles from your website.
Like many websites honestly do, you can keep the headlines and put a weblink to the full article on our website.
Thanks
Sincerely
Pierre QUEFFELEC

Anonymous said...

Pierre Queffelec
bangkok@lepetitjournal.com