Wednesday, January 31, 2007

LE CARNAVAL

D’après l’ouvrage: "Carnaval à Nice" Annie Sidro. Edition Serre.
Droits de reproductions et de diffusions des images détenus par: Editions Gilletta Tel: (+33) (0)4 93 51 94 94 Fax:(+33) (0)4 93 52 55 04

A l’origine fête païenne, "Carne levare, levamen", "enlève la chair" - définition la plus usitée du Carnaval - se déroule avant la période de carême, pendant les jours gras (Mardi-gras). C’est la dernière fête avant une période d’abstinence et de cuisine maigre, qui justifie donc tous les débordements. C’est à la Belle-Epoque que le Carnaval de Nice connaît son apogée : c’est alors le plus grand Carnaval du monde. Son histoire commence pourtant en 1294, avec le séjour à NICE, du Comte de Provence Charles II, Duc d’Anjou, venu pour y passer les jours joyeux du Carnaval". Bals, mascarades, feux de joie, exhibitions de jongleurs et de mimes, tables mises dans les rues, autant de réjouissances dont l’église n’arrive pas à canaliser les aspects les plus brutaux et les plus obscènes. Les bals, celui de la noblesse, des artisans, des marchands, des pêcheurs, des ouvriers étaient organisés dans les principaux centres urbains. Pour se rendre de l’un à l’autre, il fallait être masqué et "déguisé convenablement".

Puis, au XVIIIème siècle, la fête "s’aristocratise". La ville a grandi, la population augmentée, une certaine distance sépare les privilégiés - noblesse et bourgeoisie - des autres classes sociales. Aussi, les bals, somptueux, ont-ils lieu chez le gouverneur ou autres notables, pendant que des festins champêtres et populaires sont organisés, chaque dimanche, à partir du premier dimanche du carême, dans un quartier de Nice, notamment le festin des Reproches" à Cimiez. Cependant, en 1830, lors du séjour hivernal du souverain sarde CHARLES-FELIX,et son épouse Marie-Christine le Carnaval change d’aspect et se déroule sur le Cours Saleya. Les notables organisent, en hommage aux souverains, un corso de gala. A bord de calèches et de voitures, ils défilèrent en riches costumes. Une bataille de fleurs et de bonbons en vrai sucre candi - les coriandoli - ou de petites dragées - les confetti - s’engagea. Les bals masqués au Palais ducal et les veglioni au théâtre furent repris.

Historique

Historique
Jusqu'à la fin du XIXe siècle, la Ville de Paris n'a pas eu de musées. La raison est facile à comprendre. Depuis 1797, la majeure partie des collections nationales était présentée au public dans le Muséum, futur musée du Louvre. Une autre partie avait été attribuée aux grandes villes de province pour qu'elles aient leurs propres musées des beaux-arts ; pour la capitale, le Louvre suffisait

Sous le Second empire, l'administration parisienne conçut le projet d'un musée consacré à l'histoire de la ville. C'était l'époque où les travaux d'Haussmann bouleversaient le vieux Paris ; il fallait au moins garder des traces des monuments et des maisons sacrifiés à ce grand réaménagement. C'est ainsi que naquit le musée Carnavalet ; inauguré en 1880, c'est le plus ancien musée de la Ville de Paris.

Jusqu'à cette date, la Ville n'avait donc pas de musée propre. Elle possédait cependant des collections. Depuis la Restauration, elle n'avait cessé de commander des décorations pour ses édifices publics. Sculptures, tableaux et peintures murales se déployaient dans l'Hôtel de Ville et les divers établissements municipaux, y compris les églises. Afin de soutenir la création artistique, la Ville achetait aussi dans les Salons, des peintures, des sculptures, des estampes, des médailles et des objets d'art de toute espèce. Ces œuvres s'entassaient dans un dépôt, inaccessibles au public.


L'exposition universelle de 1900 fut l'occasion de présenter une partie de ces collections dans le bâtiment du Petit Palais, construit pour la circonstance. La ville, décida de transformer cet édifice, après l' exposition, en musée permanent, le " Palais des Beaux-arts de la Ville de Paris ". La donation des frères Dutuit, en 1902, allait rapidement doter ce musée des collections d'art ancien dont il était dépourvu, le fonds municipal ne comprenant que des œuvres contemporaines.


Les frères Dutuit ne furent pas les premiers à faire bénéficier la Ville de leur générosité. En 1896, Henri Cernuschi lui avait légué ses collections d'art japonais et chinois, avec l'hôtel construit pour les loger. Au début du XXe siècle, la Ville de Paris possédait ainsi trois musées, relevant de trois catégories différentes : musée historique (Carnavalet) musée des beaux-arts (Petit Palais) et musée de spécialité (Cernuschi).En 1901, la Ville reçut de Paul Meurice, fidèle ami de Victor Hugo, une maison de la place des Vosges que le poète avait longtemps habitée. A cette donation s'ajouta bientôt l'émouvant héritage constitué par la maison où Hugo avait passé ses années d'exil, à Guernesey ; ses héritiers l'offrirent à la Ville en 1927.En 1929, Ernest Cognacq léguait sa collection d'œuvres d'art du XVIIIe siècle, abritée dans le magasin même de la Samaritaine, boulevard des Capucines.
Apparurent ainsi deux nouvelles catégories de musées : le musée-collection (Cognacq-Jay et la maison-musée (Victor-Hugo).


Au Petit Palais, la donation Dutuit fut suivie de plusieurs autres : Tuck en 1930, Zoubaloff en 1935, pour ne citer que quelques exemples. En 1953, Maurice Girardin donnait sa collection d'art contemporain, reflet d'un goût porté vers les avant-gardes. Depuis longtemps, on avait songé à scinder les collections du Petit Palais et à constituer un musée d'art moderne, qui présente les courants artistiques du XXe siècle. La même réflexion s' était engagée à l' État autour du Musée de Luxembourg. Elle donna naissance au projet conjoint du Palais de Tokyo construit en 1937. L' État y installe le Musée d'art Moderne national en 1947 pour le transférer au Centre Pompidou en 1977, le Musée d'art moderne de la Ville de Paris ouvrit ses portes en 1961.


A la même époque, les collections de costumes réunies au musée Carnavalet en furent détachées pour former un musée distinct. Cet établissement ne disposa d'un siège propre qu'en 1985, quand on lui attribua le palais Galliera, don à la Ville de la Duchesse Galliera, où la Ville avait eu un éphémère musée des arts décoratifs.


L'acquisition de la maison de Balzac, en 1949, avait augmenté le nombre des maisons-musées ; sont venus s'y adjoindre depuis le musée de la Vie romantique fruit d'un accord avec l' État sur la donation Renan-Scheffer et le legs Antoinette Sasse crée avec le Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris pour le cinquantième anniversaire de la Libération pour le Musée Jean Moulin.


Deux grands sculpteurs du XXe siècle ont légué à la Ville de Paris la totalité ou d'importantes parties de leurs fonds d'atelier : Bourdelle (1949) et Zadkine.
Toutes ces institutions, qu'elles doivent leur origine à une décision de l'administration ou aux volontés d'un donateur, se sont ensuite développées selon leur propre logique. Les musées de la Ville continuent d'enrichir leurs collections en achetant des œuvres et des objets sur le marché et en recueillant de nouvelles donations.

Tuesday, January 09, 2007

"À Carnavalet les meubles se dévoilent...", présentation de meubles ouverts jusqu'au 21 janvier 2007




"À Carnavalet les meubles se dévoilent...", présentation de meubles ouverts jusqu'au 21 janvier 2007


Depuis la création du musée, le charme des intérieurs parisiens est restitué au travers d’une importante collection de mobilier et d’objets d’arts. À l’occasion des fêtes de Noël, les meubles se dévoilent aux regards en ouvrant portes, tiroirs et cylindres. Du 5 décembre au 21 janvier 2007. Ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf le lundi et les jours fériés. Présentation dans les salles. Entrée libre.


Procédés de fabrication et intimité de personnages illustres sont ainsi mis au jour, ajoutant curiosité et étonnement à la flânerie du visiteur. Cette opération concerne au total près de 50 meubles sur les 260 exposés en permanence, répartis dans une vingtaine de salles du musée. Secrets de l'artisanat parisienExpression de la maîtrise et créativité des ateliers parisiens, les meubles ouverts du musée sont les témoins de l’inépuisable fécondité de leurs créateurs. Les mécanismes ingénieux du XVIIIème siècle se révèlent au travers d’un secrétaire estampillé de Jacques-Philippe Carel ou d’une coiffeuse aux multiples tiroirs. Assemblages à queue d’aronde et placage d’espenille n’auront plus de secrets face à l’exceptionnelle qualité d’exécution du secrétaire de Lemarchand. Il est également proposé au visiteur de découvrir le système corporatif du XVIIIème siècle par quelques commodes régences et de constater le raffinement sans égal des meubles parisiens du début du XIXème tel que l’illustre le mobilier de la chambre du duc de Gaëte, à l’aube de la société industrielle.


Des meubles emprunts de souvenirsCet événement est aussi l’occasion de s’immiscer dans l’intimité de grandes figures parisiennes. Ainsi le bureau de Madame de Sévigné ou le fauteuil de Voltaire s’ouvrent exceptionnellement pour livrer leur intérieur. La petite table à abattants de palissandre rassemblant plumes, encre et cahiers de Marcel Proust est également entrouverte aux côtés du bureau du docteur Proust, redonnant vie et émotion à la chambre du célèbre écrivain, l’un des fleurons du plus parisien des musées de la capitale.Commissaire : Anne Forray-Carlier, conservateur des Arts décoratifs au musée Carnavalet, assistée d’Alexia Lafarie.Conférence : Les dessous des meubles de Carnavalet par Anne Forray-Carlier le 5 décembre 2006 à 15 heures. Musée Carnavalet - Histoire de Paris23, rue de Sévigné - 75003 Paris

LE TOURISME

Le succès de NICE à travers le monde est indéniable. Mais quelles en sont les raisons ? La douceur du climat, qualifié de subtropical, la diversité des paysages, la richesse de la flore, la beauté de la grande bleue ?

En fait tout prend du relief à NICE, la luminosité est telle que les couleurs éclatent. Les pins sont verts et côtoient harmonieusement le bleu de la Méditerranée et du ciel, le soleil fait briller le jaune des fleurs, l’ocre des façades des maisons, dans un décor naturel fait de rochers et de montagnes : comment ne pas comprendre la fascination qu’a toujours exercé la Côte d’Azur sur les artistes, peintres, écrivains, sculpteurs, musiciens, qui ont contribué à sa renommée et auxquels les musées niçois rendent hommage.


Voir un film sur les 4 saisons à Nice.


Le tourisme est né, à Nice, au XVIIIème siècle avec le séjour hivernal d’aristocrates connus, tout d’abord anglais, puis russes et américains qui impriment à la région une vie élégante et mondaine.

Peu à peu le tourisme populaire se développe, et après la deuxième guerre mondiale, la saison d’été l’emporte définitivement sur celle d’hiver.



Accéder au site de l'Office du Tourisme et des Congrès






Aujourd’hui, le tourisme est toujours la première activité économique de Nice. Toutes les formes de loisirs et de tourisme sont proposées : tourisme vert, balnéaire, sportif, de luxe, de montagne et tourisme d’affaire et de congrès. ACROPOLIS, Palais des Congrès et des Expositions est classé parmi les tout premiers centres congressistes européennes.

L’amélioration permanente des infrastructures - Aéroport Nice Côte d’Azur, SNCF, port, autoroute -permet un accès facile et une liaison directe avec la majorité des grandes villes du monde.

La capacité d’hébergement place Nice deuxième ville hôtelière derrière Paris.

Si, pendant longtemps, le Carnaval a été l’événement touristique niçois, depuis, nombreuses sont les manifestations à caractère international qui rythment la vie de la cité, tout au long de l’année, telles que le Nice Jazz Festival, sans parler des rencontres sportives de haut niveau, le Triathlon, le Semi-marathon. Par ailleurs, les attraits culturels génèrent une activité artistique intense.

Mais, malgrè son modernisme, Nice a su préserver ses traditions. Elle les célèbre lors de la fête des Mais, des Cougourdons, de la vigne où la gastronomie niçoise est mise à l’honneur, et où le "niçois", dialecte local issus de la langue d’oc, est roi. Elle entretient son patrimoine, en protégeant les fresques et trompe-l’oeil qui décorent les façades des maisons du Vieux-Nice, en maintenant l’activité du cours saleya où se tient tous les jours, le marché aux fleurs, aux fruits et légumes, la Place Saint-François, où se situe le marché aux poissons.

Le charme de Nice, c’est aussi ses espaces verts, soit 300 hectares de jardins, ses arbres , platanes, tilleuls, lauriers, pins et palmiers, qui bordent les avenues, les jets d’eau qui ornent le Forum Masséna ou encore l’esplanade d’Acropolis. Nice a été classée, durant plus de 10 ans, première ville de France pour son fleurissement et la beauté de ses jardins. Aujourd’hui, elle est "hors concours".

Les sentiers pédestres qui entourent Nice offrent une autre découverte, depuis des points de vue qui embrassent toute la baie des Anges